La race bovine Wagyu, originaire du Japon, tire son nom de la fusion des termes japonais « wa » pour « Japonais » et « gyu » pour « bœuf ». Ces bovins se démarquent par leur pelage distinctif, souvent noir ou rouge foncé, ainsi que leur morphologie compacte. Leur croissance lente, en comparaison avec d’autres races, joue un rôle essentiel dans le développement de la qualité exceptionnelle de leur viande. Le Wagyu prend ses racines au Japon, élevé depuis des siècles et initialement utilisé comme animal de travail dans l’agriculture et la riziculture, contribuant ainsi à leur docilité, leur morphologie compacte et leur croissance lente, des traits qui ont persisté au fil du temps.


Les wagyus sont principalement nourris de fourrage, comprenant de l’herbes et du foin, avec la possibilité de compléter leur alimentation par divers compléments tels que des céréales. Une vigilance particulière est accordée à l’étape de finition, au cours de laquelle la proportion de céréales est progressivement accrue pour développer le marbrage caractéristique tant recherché dans la viande.
L’histoire du Wagyu est entrelacée avec l’évolution de l’agriculture au Japon, où les bovins, à l’origine dédiés au travail et au transport, ont été perfectionnés sur plusieurs générations pour produire une viande d’une qualité exceptionnelle. Le point culminant de cette renommée s’est manifesté avec le « Kobe beef », issu de bovins Wagyu élevés dans la région de Kobe, Japon, désormais acclamé mondialement comme l’une des viandes les plus luxueuses.
Il convient de noter que le terme « Wagyu » englobe toutes les races de bœufs japonais, tandis que le bœuf de Kobe est élevée dans la région de Kobe selon des normes de production strictes.
